L ascension au volcan Pacaya est une des plus faciles qu il m aie été donnée de faire.. sans doute la raison pour laquelle, au lieu d être une poignée de privilégies la haut, on était bien une quarantaine.. dont la moitie avait pris les services des taxis locaux pour arriver jusque la, c est a dire des chevaux faméliques. Passons. Parce que le spectacle était tout de même absolument fascinant: une rivière de lave progressant lentement a 2m de nous, le bruit des rochers s entrechoquant, les arbres prenant feu soudainement, trop proches de cette nouvelle coulée de lave qui brûle tout sur son passage, la chaleur du volcan séchant nos vêtements trempes par la pluie lors de l ascension, .. et les touristes ne dérogeant pas a la sacro-sainte tradition de faire griller des marshmallows sur des bâtons vendus 5Q (50 cents) par les enfants du village en bas, ceux-là mêmes qui proposent des bâtons de marche au même prix, qu ils ont le bon sens commerçant de demander de retour aux vaillants marcheurs a l arrivée! Non allez, si on "faisait comme si" on était seul au monde la haut, c était tout de même un beau moment.
Les photos sont par contre pourries, désolée, il pleuvait encore doucement et mon zoom a cesse de fonctionner voici quelques mois déjà..
Sinon, pour expliquer la deuxième partie du titre, j ai vécu hier les grèves nationales. Même les français qui ont l habitude "d être pris en otage" devraient être étonnés de lire ceci:
11 gringos et moi avons pris la route en minibus a 8h du matin hier, et étions supposes arriver a notre destination (San Marcos, lac Atitlan) a 11h. MAIS nous fumes bloques par un barrage routier a mi-chemin, soit a 9h30. Or, pas un mouvement, ne serait-ce qu un battement de cil, jusqu a ... 18H!!!!!
Fort heureusement, on était tout près d un resto de bord de route, ou nous avons campe pendant 8h30. Ça nous a permis de nous connaître et finalement, quand on est en voyage, c est pas si grave d être retenus a ce point au milieu de nulle part. Personne n avait vraiment d obligations, seulement un couple de jeunes allemands qui n avaient que 10 jours de vacances ici. "Bienvenue au Guatemala!" nous ont crie de leurs fenêtres pas mal de locaux..
Personnellement, je sympathisais plutôt avec les grévistes (des gens comme vous et moi), qui ont, il faut le souligner, un sacre morceau a avaler: le prix de leur facture d électricité a augmente de 30% du jour au lendemain ici, sachant qu elle coûte aussi cher que chez nous en Europe.. et que le salaire moyen est de 500 euros par mois!! En plus, il faisait froid et a plu une bonne partie de l apres-midi (saison des pluies ici aussi malheureusement). Alors, ¡hasta la victoria compañeros!